ESTIMATION DE LA DENSITE D’UNE POPULATION

Les « densités » représentent en fait le nombre d’animaux vivant par hectare sur le Quadra de Capture (QC) au moment de chaque piégeage ; la méthode de calcul a déjà été décrite par Hubert et al. (1981) et Poulet et al. (1981), elle consiste à utiliser la formule suivante :

d= (n + r1 + r2 + p) / S

Où :

o       n=nombre d’animaux captures plus de deux fois au cours des cinq jours consécutifs de piégeages ; il s’agit des résidents « notoires ».

o       r1=nombre d’animaux capturés une fois seulement au cours des cinq jours de piégeage, mais déjà marqués au cours d’un piégeage précédent ou recaptures ultérieurement ; il s’agit là des résidents « discrets ».

o       r2= nombre d’animaux non capturés au cours des cinq jours de piégeage, mais marqués  antérieurement et recapturés ultérieurement : ce sont des résidents, non capturés au cours de ce piégeage.

o       p=nombre d’animaux capturés une fois seulement au cours des cinq jours de piégeage et jamais recapturés, divisé par le nombre de nuits de piégeage (cinq en général) ; c’est une estimation des animaux de passage (« flux journalier »).

o       S=surface en ha.

  Les densités de novembre 1975 à août 1976 ont été calculées avec la méthode mise au point par Hubert et al. (1978) à partir des données fournies par l’ensemble des captures de cette période. 

 

Références bibliographiques :

o       HUBERT, B., F. ADAM et  A. POULET, 1978. – Modeling the population cycles of two rodents in Senegal. Bull. Carnegie Museum, 6 : 88-91.

o       HUBERT, B., G. COUTURIER, A. POULET, et F. ADAM ; 1981. - Les conséquences d’un supplément  alimentaire sur la dynamique des populations de rongeurs au Sénégal. II. Le cas de Taterillus pygargus  en zone sahélienne. Rev. Ecol. (Terre et vie), 35 : 195-215.

o       POULET, A., G. COUTURIER, B. HUBERT et F. ADAM, 1981. – Les conséquences d’un       supplément  alimentaire sur la dynamique des populations de rongeurs au Sénégal. II. Le cas de Taterillus pygargus  en zone sahélienne. Rev. Ecol. (Terre et vie), 35 : 195-215.