Le filet tété-yèlè semble être l'engin de pêche le plus rudimentaire et le plus ancien<br /><br />
de nos jours. Bien qu'aucune date précise de sa date d'apparition ne puisse être donnée, <br /><br />
nous pouvons cependant supposer qu'il serait venu après les premiers instruments de<br /><br />
capture de poisson tels que les flèches, les sagaies, les pièges et les nasses; c'est le filet<br /><br />
le plus ancien.   <br /><br />
Si le tété-yèlè était autrefois utilisé pour la pêche de subsistance, aujourd'hui il revêt le<br /><br />
caractère dune véritable activité économique.<br /><br />
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La pêche du filet tété-yèlè est pratiquée à pied dans les zones à faible profondeur (1-1,5m).<br /><br />
Le filet est habituellement placé devant l'opérateur qui le soulève à volonté pour voir son<br /><br />
contenu. L'opération de pêche est physique ; le rendement est fonction de la compétence <br /><br />
de l'opérateur. <br /><br />
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Dans la région de Conakry, les filets utilisés sont presque identiques, les mailles varient<br /><br />
de 3,5 à 5 mm. La plupart des pêcheurs utilisent les tissus conçus pour la confection des<br /><br />
moustiquaires. Malgré la similitude des filets, les produits de la pêche sont différents d'un<br /><br />
milieu à l'autre suivant leur position  par rapport à la mer et la zone de pêche (front de mer<br /><br />
ou mangrove)<br /><br />
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Les produits vendus sont les kouppè et gbiti (fritures), les Samataran et yangoe (petites crevettes).

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