Engin |
Mode d’utilisation |
Lieu |
Saison |
Poissons : gousses de Néré (Parkia biglobosa) et Tetrapleura tetracera, parfois aussi pesticides |
Gousses pillées répandues dans l’eau |
Partout, surtout moyenne Guinée, sud de haute Guinée et basse Guinée |
Etiage et parfois hivernage |
Explosifs : dynamite surtout |
Cartouche avec fusible jetée en eaux profondes |
Partout, surtout haut Niger (entre Faranah et Kouroussa) |
Toute l’année |
Panier (rare) et filet conique (à main) |
Par les femmes surtout, pour pêche collective |
Partout, moins en zone forestière |
A la décrue et durant la saison sèche (mares, marais et marigots) |
Filet papillon : tendu sur armature en y. |
En paire, par hommes et garçons, pour pêche collective |
Haute Guinée surtout (mares) |
idem |
Diguettes : (en boue, herbes et branches) |
Pêche collective |
Partout, mares et marigots surtout |
Décrue et étiage |
Harpons : (peu utilisés) aussi pour chasse : Caïman, ‘agouti’ |
Individuel (hommes) dans zones s’asséchant, pour poissons qui s’enfouissent (protoptères, clarias) mais aussi rivières, mares et retenues pour grands poissons pris par filets ou hameçons |
Surtout haute et moyenne Guinée |
Décrue et étiage, toute l’année sur rivières et retenue (Sélingué) |
Barrages à nasses : (saisonniers/permanents) estrades en bois, avec roseaux et branches laissant emplacements pour nasses (utilisation peu fréquente) |
En conjonction avec les nasses (bouche vers l’amont, sauf parfois pour attraper les poisson migrants vers l’amont, durant premières crues) |
(petite) rivières et marigots ; chenaux de drainage ; partout en moyenne Guinée |
Décrue surtout, étiage et au début des crues. |
Nasses : cylindre (bois et fibres de palmier) ; 2-3 x 0,5 m ; plusieurs modèles : fil de fer couvert de filet, mais aussi palmier. Bozos utilisent nasses de plus ou moins 50 x50 cm avec plusieurs entrées |
Dans les barrages, sans appâts ; ‘passages’ en zone inondée et mares, retenues, zones calmes de rivières ; avec appât (son de riz, maïs, feuilles de manioc, déchets de poisson fermenté) |
Partout, mais surtout en haute et basse Guinée |
Toute l’année sauf pendant grandes crues |
Pièges : en bois (stipes de palmier) ou nattes, arrondi ou carré ; dimension moyennes : 0,7 x 0,7 x 2-3 m de haut, avec porte en guillotine, et fixé en bordure de rivière |
Le pêcheur appâte le piège (son de riz, poisson fermenté), ouvre la porte, attend le poisson, laisse tomber la porte et récupère le poisson (filet à main, harpon) |
Haute Guinée (modèle arrondi) et Guinée forestière (modèle carré et haut, identique à celui du ‘Chocò) en Colombie |
Pendant moyennes et hautes eaux, en hivernage et en décrue |
Sennes : 1) de plage, (avec ou sans poche) mailles de 1,5-2 doigts (50-80) mm étirées), lestée avec flotteurs. Grandes sennes de 100 m ou plus sont rares). 2) Tournantes (< 50 m légère, lestée et flotteurs. 3) A main, de mailles fines 2-6 m x 1 m, avec ou sans lest et flotteurs. |
Déployée à partir
de rive/plage avec pirogue et halée jusqu’à celle-ci par équipe de
10-15 pêcheurs. Utilisée, en cercle par 2-4 pêcheurs. Manipulée par 2 personnes ( femmes) dans mares, marigots et rives herbeuses pour petits poissons. |
Haute guinée et sur la côte (estuaires). Trop d’obstacles dans les rivières forestières. Encore utilisée à Kouroussa. Haute Guinée, surtout zones calmes. Peu en Guinée forestière, très commune en haute Guinée. |
Etiage surtout Décrue et étiage, parfois pendant premières crues. |
Eperviers : 4-6 m de diamètre, avec anneau et parfois cordes internes. Mailles petites ½ à 1,5 doigts (25-50 mm étirée). |
Jetée depuis la pirogue ( 2 pêcheurs) et aussi depuis rives et ouvrages, où poisson passe (en bancs) |
Haute et moyenne guinée et côte (estuaires, mares). Zones boisées non, car trop d’obstacles. |
Toute l’année sauf aux fortes eaux. |
Filets maillants : 1) Fixe, tendu sur piquets, sans flotteurs 2) Dormant : – de fond (avec flotteurs/lest) ; – de surface
(avec flotteurs/lest) 3) dérivant : (rivière) ralingues légères (# 24-36 Tex), monofilament et fils câblés #2-4 ; maille de 1,3 doigts (50-120 mm étirées). Maille de > 80 mm rares. |
Utilisation diverses Le long des berges, en travers des rivières (filet barrage) Ancré au fond (très commun). Tendu depuis la surface (rare). Tendu entre deux pirogues ou pirogue et bouée. Usage de monofilament à décourager ; filets se perdent et continuent à mailler poisson. |
Destructif en barrage Surtout eaux calmes, posés soir, relevés le matin Grandes rivières (bassin du Niger et Coliba surtout). Monofilaments introduit par les Bozos maliens (via Sélengué). |
Toute l’année, mais surtout dérivants aux hautes eaux, fixes et dormants pendant décrue et début crues, fixes surtout aux basses eaux. |
Lignes et palangres : 1) Ligne individuelle ; avec ou sans canne (1 hameçon en général). 2) Palangre : avec appât, de fond (longueur avançons plus ou moins 0,5 m, entre empiles plus ou moins 2 m, totale 30-50 m) 3) Palangre accrocheur : très nombreux hameçons - #7-12 - sur avançons courts 10-15 cm |
Très commune ; Garçons et pêcheurs occasionnels ; Hameçons #7 à 18 Mustad Avec gros hameçons #3-5 (6) Mustad, ancrée/attachée au rivage ; pour gros poissons (silures) et 6-10 autres Tendue sur piquets, juste sous la surface ; sans appât, accroche les poissons à faux. Engin destructif. |
Partout Haute Guinée surtout et estuaires : rivières. (région boisée trop d’obstacles), retenues et mares. Partout, mais surtout en haute et moyenne Guinée ; mares, retenues (peu profondes) rivières calmes. |
Toute l’année. Toute l’année sauf en forte crues. Décrue et étiage. |